Donnarumma, Ramos, Hakimi, un recrutement CINQ étoiles

Avec la récente signature du gardien italien Gianluigi Donnarumma, le PSG poursuit son mercato impressionnant. Mais avec un effectif bourré de stars, les problèmes peuvent arriver très vite.

C’était annoncé depuis des semaines mais il a fallu attendre cet après-midi pour le confirmer: le récent Champion d’Europe Gianluigi Donnarumma est désormais un joueur du PSG. En s’attirant les services d’un jeune gardien qui a déjà confirmé avec le Milan AC et l’Italie (élu meilleur joueur de l’Euro), le PSG continue d’améliorer son effectif. Il faut dire qu’à cette arrivée s’ajoutent celles d’Achraf Hakimi et Sergio Ramos. Le premier a 22 ans mais est déjà l’un des meilleurs latéraux du monde tandis que le second ramène toute son expérience après 16 saisons passées au Real Madrid. Mais si ces arrivées ont vocation à renforcer le PSG dans sa quête à la C1, il faudra d’abord surmonter les problèmes qu’elles pourraient causer.

Et les possibles problèmes se résument assez bien: la concurrence amenée aux postes de gardien et de défense centrale. En attirant Donnarumma, le PSG se renforce au poste clé de gardien des buts parisiens. Sauf qu’à ce poste se trouve déjà Keylor Navas. Le gardien costaricain sort d’une saison très aboutie lors de laquelle il a sauvé le PSG a de nombreuses reprises. Des performances de haut niveau qui ont même convaincu le PSG de le prolonger jusqu’en 2024. Mais pourtant, son niveau et le renouvellement de la confiance du PSG n’ont en rien freiné la signature de Donnarumma. Navas a d’ailleurs vécu cela comme un affront, à tel point qu’il aurait pensé à quitter le club il y a quelques semaines avant de confirmer qu’il se battrait fortement pour sa place. Une situation qu’il a déjà connu au Real Madrid à l’arrivée de Thibaut Courtois. Et que le PSG aussi a déjà connu, quand Alphonse Aréola et Kevin Trapp étaient eux aussi en concurrence pour le poste de n°1.

Mais alors, pourquoi tout faire pour se remettre dans la même situation qu’il y 2 ans ? Si comparer la situation du duo Aréola-Trapp à celui de Navas et Donnarumma amuse sur les réseaux sociaux, il y de fortes similitudes: 2 gardiens de haut niveau pour une seule place et des maux de tête pour l’entraineur. Pour Mauricio Pochettino, il va falloir faire un choix et établir un n°1 clair dès le début de la saison. C’est nécessaire pour le gardien lui-même mais surtout pour le reste de l’équipe, pour qui le gardien est à la fois le dernier rempart mais un cadre important et rassurant pour les autres joueurs. Une confiance que « San Keylor » a auprès de tout ces coéquipiers et qui pourra peut-être l’avantager dans sa concurrence avec le successeur attitré d’un certain Gianluigi Buffon en Italie. D’autant plus que le groupe sud-américain du PSG, Neymar en tête aurait mal compris cette signature effectuée par Leonardo. Belle ambiance donc.

Le problème est le même dans la défense parisienne. Si Hakimi arrive avec la certitude d’être titulaire indiscutable dans la défense parisienne, cela pourrait aussi être le cas de Sergio Ramos. Sauf que là aussi il y a un problème puisque ce sont Marquinhos et Presnel Kimpembe qui occupe la défense centrale du PSG. Le désormais ancien madrilène le sait, il va devoir batailler pour gagner sa place de titulaire. La principale concurrence: Kimpembe. Marquinhos étant le capitaine, il parait logique que ce soit la place du titi parisien qui soit la plus menacée. Mais ce scénario de concurrence n’existerait que si Pochettino continue d’aligner un onze avec une défense à quatre. L’entraineur parisien pourrait en effet aligner une défense à trois et ainsi aligner Ramos, Kimpembe et Marquinhos en défense centrale. Reste donc à voir les plans de Pochettino pour cette saison. Reléguer Kimpembe sur le banc pourrait sérieusement irriter le Champion du monde, qui a encore une marge de progression. De plus, cela pourrait envoyer un mauvais signe à la formation, où Kimpembe est perçu comme un modèle de réussite.

On le sait, bénéficier d’un effectif du niveau du PSG est un rêve pour beaucoup. Encore faut-il savoir le gérer, de la vie du groupe à la cohésion sur le terrain.

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