Ligue des nations : « Vous êtes notre grand voisin qu’on a envie de battre »

Les Bleus affrontent la Belgique jeudi soir (20h45) pour une place en finale de la Ligue des nations.

Français et Belges se retrouvent, aujourd’hui, jeudi 7 octobre (20h45), pour la première fois sur le terrain depuis la demi-finale remportée par les Bleus (1-0) lors de la Coupe du monde en 2018. En demi-finales de la Ligue des nations cette fois, les Diables Rouges auront à cœur de prendre leur revanche, alors qu’ils avaient mis du temps à accepter leur défaite en Russie. Côté belge, le fait de rencontrer les voisins et rivaux français donne plus de saveur à une compétition qui ne procure pas un enthousiasme débordant. 

Un classique des matchs internationaux

« Cette rivalité est plus ancienne et n’est pas née en 2018. Vous êtes notre grand voisin, qu’on regarde souvent et qu’on a envie de battre. Beaucoup de gens, dont Thibaut Courtois, ont finalement compris que la France n’avait pas volé sa victoire à la Coupe du monde et que les Belges avaient gagné de la même façon en quarts de finale. Depuis 2018, c’est surtout une rivalité sur les réseaux sociaux, mais pour le reste, les joueurs se connaissent et sont amis », atténue Christophe Franken, le chef de la rubrique foot du quotidien belge La Dernière Heure.

Il est vrai que Belges et Français s’affrontent depuis bien longtemps en football. Les deux sélections nationales ont même joué leur premier match international l’une contre l’autre, le 1er mai 1904, et s’étaient séparées sur un match nul (3-3). Depuis, les Bleus et les Diables Rouges ont été opposés à 74 reprises, pour 30 victoires belges, 19 matchs nuls et 25 succès français. 

Depuis 2018, Belges et Français aiment toujours se friter autour du football. Les deux nations se sont, pendant quelques temps, disputées la première place du classement Fifa, avant que les Belges ne s’y installent durablement, grâce à leurs nombreuses victoires en matchs amicaux.

Un classement dont ils aiment se vanter : « C’est la seule réponse qu’on peut apporter face au fait que vous soyez les champions du monde en titre », s’amuse Christophe Franken. L’été dernier, l’élimination des Bleus à l’Euro a aussi été fêtée dans le plat pays : « On aime se chambrer. La France était le grand favori, avec une attaque qui devait battre tout le monde. Et finalement, elle tombe contre la Suisse, qui est un pays assez similaire au nôtre », ajoute le journaliste.

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